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Togo: Les forces de l’ordre et de sécurité outillés pour tenir des entretiens efficaces et respectueux de la dignité humaine

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Togo: Les forces de l’ordre et de sécurité outillés pour tenir des entretiens efficaces et respectueux de la dignité humaine

 

Par la Rédaction

 

Des acteurs impliqués dans la prévention contre la torture renforcent leurs capacités sur les méthodes interrogatoires non coercitives et les principes d’entretiens efficaces dans le cadre d’enquêtes et de collecte d’informations. Ouverte ce 12 octobre 2023, la rencontre réunit des fonctionnaires de police, officiers de gendarmerie, surveillants de l’administration pénitentiaire, magistrats et d’autres acteurs. Ils seront outillés pour mener des entretiens respectueux des droits de l’homme et de la dignité humaine.

La rencontre est organisée par l’association Solidarité Mondiale pour les Personnes Démunies et les Détenus (SMPDD) en collaboration avec en collaboration avec la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH). Elle rentre dans le cadre de la mise en œuvre du projet « Contribution à la lutte contre la torture et la corruption dans la chaîne pénale », subventionné par le Fonds spécial OPCAT. 

Pour Tchalim Kadanga, Directeur de Cabinet du ministère de la justice et de la législation, représentant le Garde des sceaux, ministre de la justice et de la législation, un entretien efficace s’appuie sur des compétences professionnelles qui requièrent une formation spécifique. 

Pendant deux jours, vous allez examiner, comprendre et simuler des cas pratiques sur les méthodes d’interrogatoires non coercitives et les principes d’entretien dans le cadre des enquêtes et de la collecte d’information. C’est aussi une opportunité précieuse pour renforcer vos capacités, créer un réseau qui s’engage à la protection des droits de l’homme dans l’exercice de vos missions. A travers cet atelier, nous voulons vous inciter à adopter de bonnes pratiques dans vos milieux respectifs pour une éradication de la torture dans les lieux de détention de notre pays ” a fait savoir Tchalim Kadanga.

Tchalim Kadanga, Directeur de Cabinet du ministère de la justice et de la législation, représentant le Garde des sceaux, ministre de la justice et de la législation

La SMPDD et la CNDH s’attendent à ce que l’ensemble des forces de défense et de sécurité participants à l’atelier ait une meilleure connaissance sur les principes fondamentaux des méthodes interrogatoires non coercitives et leur importance pour la garantie effective des droits humains ; comprenne les différentes techniques spécifiques de communication et d’entrevue respectueuses des droits de l’homme dans le cadre de la collecte d’informations ; et que les participants soient capables de proposer des approches d’intégration de ces méthodes dans leurs opérations de sécurité.

Vue partielle des participants

La préservation des droits de l’homme et la lutte contre la torture et la corruption sont des priorités cruciales pour tous les acteurs. Pour Joël Kessouagni, Directeur des programmes à la SMPDD, la participation de ces acteurs à la rencontre démontre leur profond engagement envers ces valeurs fondamentales et les sujets en lien avec la protection des droits de l’homme et la prévention de la torture.

Ces sujets sont d’une pertinence incontestable dans le contexte actuel où l’intégrité, la transparence et le respect des droits de l’homme sont plus que jamais nécessaires. Nous sommes confiants que les discussions et les réflexions générées ici conduiront à des pratiques plus éthiques et efficaces dans notre travail, que ce soit dans le domaine de la sécurité, de la justice ou de la détention ” précise t-il.

Joël Kessouagni, Directeur des programmes à la SMPDD

L’ensemble des acteurs réunis sont tous unanimes sur leur responsabilité à faire en sorte que les forces de l’ordre de défense et de sécurité soient un exemple de professionnalisme, d’intégrité et de respect des droits de l’homme.

Rappelons qu’en ce qui concerne le Togo, les individus font encore face à des défis de taille en lien avec le respect effectif de leurs droits. Bien qu’interdite par la législation nationale notamment l’article 13 de la Constitution togolaise, la torture reste un sujet de préoccupation, notamment au sein des lieux de détention, qui sont des environnements propices à la corruption, entrainant elle-même des violations des droits de l’Homme. Cet atelier vient alors à point nommé pour remettre les pendules à l’heure.

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