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Sommet du BRICS 2023: l’Afrique du Sud dans une situation inconfortable
Par Olivier KOUDJO
Alors que l’Afrique du Sud doit accueillir en août le sommet des BRICS 2023 en présence de Vladimir Poutine, le porte-parole du président sud-africain Cyril Ramaphosa s’est exprimé mercredi au sujet du mandat d’arrêt international dont fait objet le chef d’état Russe.
Ce sommet du BRICS qui réunit l’Afrique du Sud, le Brésil, la Chine, l’Inde et la Russie devrait connaître la présence des présidents des cinq pays du bloc mais la tâche s’annonce compliquée pour le pays hôte.
Selon Vincent Magwenya « tous les chefs d’état devraient y assister mais ce mandat d’arrêt de la cour pénale internationale met des bâtons dans les roues du pays».
L’Afrique du Sud entretient des liens étroits avec la Russie, or la Cour Pénale Internationale a émis en mars un mandat d’arrêt contre Vladimir Poutine pour le crime de guerre de déportation d’enfants ukrainiens dans le cadre de l’offensive de Moscou contre l’Ukraine.
L’Afrique du Sud étant membre de la CPI, elle est théoriquement censée arrêter le président russe à son arrivée dans le pays.
Décriée ces derniers temps par l’opinion comme étant à la solde des pays occidentaux, la CPI devra changer de posture pour être plus crédible.
Il est à rappeler que l’Afrique du Sud est critiquée depuis le début de la guerre en Ukraine pour sa proximité avec Moscou. Pretoria affirme respecter une position “neutre” et refuse de se joindre aux appels occidentaux à condamner la Russie, expliquant vouloir favoriser le dialogue.
Notons que le BRICS est le bloc des pays émergents qui espèrent contrer l’hégémonie occidentale. Il s’agit des pays comme le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud.
