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Sénégal/Restauration de la forêt classée de Mbirkilane: Une enveloppe de près de 300 millions dégagée par la Belgique

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Sénégal/Restauration de la forêt classée de Mbirkilane: Une enveloppe de près de 300 millions dégagée par la Belgique

 

Massaer Dia

 

La Belgique s’engage aux côtés de l’État du Sénégal pour l’aménagement, la restauration et la gestion durable de la Forêt Classée de Mbirkilane à travers un financement de près de 300 millions de F CFA.  

Le plan d’aménagement de la forêt classée de Mbirkilane permettra à terme, une meilleure exploitation de la forêt au profit des populations locales et de l’Etat. Près de 300 millions de Fcfa dégagés dans le cadre du Portefeuille thématique climat sahel volet Sénégal, permettront la restauration, la protection, mais également la réhabilitation de cette forêt plongée dans une situation de dégradation depuis très longtemps. 

« Cet appui de l’agence belge de développement vient à son heure. En effet, les forêts classées et certaines forêts font l’objet d’agressions et parfois sont dans une situation qui nécessite une intervention de l’Etat pour les restaurer. Cela leur permettra de jouer pleinement leurs rôles au profit des communautés », a laissé entendre colonel Babacar Dione, directeur adjoint des Eaux et forêts, chasses et de la conservation des sols.

Au terme de la rencontre de restitution du Plan d’Aménagement et de Gestion de la Forêt Classée de Birkelane d’autres acteurs se prononcent. 

« A travers cette action nous voulons avoir un plan d’aménagement, de gestion inclusive et participative de la forêt classée de Mbirkilane à travers une étude déjà faite sur le terrain qui peut être mise en place sur une période de 10 ans », dixit M. Pierre-Henri Dimanche, chef du projet climat à l’Agence belge de développement (Enabel).

Il explique qu’il s’agira d’adopter une démarche qui va se baser sur la réhabilitation de la forêt classée de Mbirkilane, avec des techniques de restauration, de la régénération naturelle assistée (RNA), la sensibilisation et de la formation des populations.

Abdoul Wahab Talla, préfet du département de Mbirkilane a soutenu que cette étape de restitution du plan d’aménagement et de gestion de la forêt classée reste cruciale pour la validation du plan d’aménagement. C’est ce qui justifie l’invite faite à l’ensemble des différents acteurs qui interviennent au niveau de la forêt classée notamment les autorités administratives, territoriales, les organisations communautaires de base et les chefs de services techniques. Selon lui, l’objectif « c’est de permettre aux populations qui sont déjà sur place de tirer profit correctement de cette forêt, tout en préservant les bénéfices pour les générations futures ».

Pour rappel, Située entre les départements de Guinguinéo (région de Kaolack) et de Mbirkelane (région de Kaffrine) avec une superficie de 8100 ha dont 95% dans la zone de Birkelane, la Forêt Classée de Birkelane (FCB) est classée par Arrêté n°1489/SE du 26/04/1941. Pendant plusieurs décennies, cette forêt a joué un rôle déterminant dans le développement des activités socioéconomiques des populations des villages riverains grâce à son offre importante en produits et services écosystémiques. Mais depuis plusieurs années, son accès non réglementé, et sa mauvaise gestion ont conduit à une dégradation avancée et à la quasi disparition de la forêt classée. Face à cette situation, la Direction nationale des eaux et forêts, chasses et de la conservation des sols, avec l’appui du Portefeuille thématique climat sahel, a initié l’étude d’évaluation du niveau de dégradation du cadre biophysique de la forêt afin de proposer un plan de remédiation durable.

Rappelons qu’ Enabel met en œuvre au Sénégal et dans la sous-région (Burkina Faso, Niger, Mali), le Portefeuille Thématique Climat Sahel (PTCS) financé par le Royaume de Belgique pour contribuer à améliorer, la gestion intégrée des ressources naturelles et restaurer de manière durable les écosystèmes naturels du Sahel dans la lutte contre la désertification et les conséquences négatives des changements climatiques afin de renforcer la résilience de la population du Sahel qui vit dans des circonstances vulnérables.

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