Ghana/Drapeaux officiels en berne: Elisabeth II a offert le premier hélicoptère au pays
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Ghana/Drapeaux officiels en berne: Elisabeth II a offert le premier hélicoptère au pays
Par Florent Vioka Soncy
« Le premier hélicoptère qui a appartenu à la République du Ghana a été un cadeau de la reine Elisabeth II». Ces propos, aucun citoyen ghanéen ne peut l’oublier parce que répétés par chacun des guides à tous les apprenants et autres visiteurs qui une fois se sont rendus à Aburi botanical gardens (les Jardins botaniques d’Aburi).
Cet hélicoptère offert en 1961, qu’on peut visiter et que les jeunes ghanéens aiment monter et prendre en selfies, sur le site des jardins d’Aburi, constitue l’un des nombreux actes de la reine Elisabeth II envers leur pays que les ghanéens n’oublient pas. Le vieil hélicoptère est resté au fil des années l’une des attractions du site des jardins à Aburi dans les Akwapem South, dans la région de l’Est (Eastern region), où des milliers d’apprenants se rendent chaque année pour leur excursion ; et où de nombreux clips vidéo ont été tournés. Ces jardins qui couvrent une superficie de 64,8 hectares ont été ouverts en Mars 1890 par le gouverneur William Brandford-Griffith, un administrateur anglais.
C’est pour la mémoire de cette reine que tous les drapeaux officiels ghanéens sont en berne à travers le pays et dans toutes ses représentations à l’étranger pour 7 jours depuis vendredi. Le président ghanéen Akufo Addo conduit ainsi un deuil de 7 jours pour honorer la mémoire de la monarque qui fut, un temps, la toute première à diriger le pays sous l’appellation Gold Coast quand ce dernier était encore une colonie de la couronne.
C’est depuis son séjour aux Pays Bas que le président Akufo Addo a dans une série de messages sur Twitter rappellé « la mémoire particulière que le peuple ghanéen a gardé des deux visites de la reine sur leur sol. Pendant ces deux occasions, nous nous souvenons de son amitié, de son élégant style, de ses rires et de la joie que sa personnalité dégage et qu’elle a dû apporter aux rôles qui étaient les siens ».
