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Togo/ 7è jour de grève à Diamond Cement Togo. Silence, ici on travaille!

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La grève ou la politique de la chaise vide peut sembler parfois ne pas suffire pour faire plier un entrepreneur ‘‘tout puissant’’. C’est peut-être le cas de la Société Diamond Cement de Dalavé dans la préfecture du Zio au Togo. Là, depuis une semaine le climat est délétère.

Voilà 7 jours d’affilée que les 170 employés de cette entreprise tentent en vain d’obtenir de meilleures conditions de vie et de travail. Au pire, renouer avec le dialogue social entre employé et employeur. Que nenni! La grève étant un droit reconnu par le code du travail togolais, la plupart des employés en désarroi ont suivi le mot d’ordre de grève lancé par le Syndicat Démocratique des Mines(Sydemines). Et comme une réponse à ce mouvement d’humeur, l’employeur de Diamond Cement Togo recrute par le biais des tâcherons un nouveau personnel pour palier l’absence des grévistes. ‘‘Ceci en violation de l’article 60 de la convention collective interprofessionnelle du Togo qui stipule notamment qu’en période de grève on ne peut remplacer le personnel gréviste. Si l’entreprise doit tourner normalement en période de grève comme si tout va bien alors la grève perd sa valeur avec Diamond Cement’’, estime Kodjovi Sedonou, Secrétaire Général Adjoint du Sydémines.

Et c’est pour mettre davantage la pression sur l’employeur que les grévistes étaient ce lundi 5 juillet 2021 tour à tour dans les locaux de l’inspection de travail et de la préfecture de Zio. L’inspection pour sa part a dit avoir entamé des démarches auprès de Diamond Cement Togo depuis quelques jours avec une descente sur le terrain. Et constat établi: l’usine tourne à plein régime comme pour confirmer le recrutement d’un nouveau personnel en remplacement des grévistes. Après l’inspection du travail, les grévistes se sont transportés à la préfecture. Le préfet du Zio, Etse Kodjo Kadevi a sans doute mesuré l’ampleur de la situation et promis d’œuvrer dans les prochains jours pour appeler les deux parties autour d’une table de discussion. Peut-être que la fumée blanche viendra de là, qui sait ? Mais en attendant, l’atmosphère reste tendue et nul n’a intérêt que cela dégénère. ‘‘Est ce qu’on nous demande d’aller faire justice nous-mêmes?’’ a lancé un gréviste visiblement très en colère dans les locaux de la préfecture.

Notre rédaction a tenté de joindre les premiers responsables de l’entreprise qui se refusent pour le moment à tout commentaire. Jusqu’où ira ce bras de fer à Diamond Cement Togo? Qui en sortira vainqueur? L’avenir nous édifiera.

 

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