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Togo/ Droits de l’Homme: le sieur Bassandjé SIKOU (homosexuel) dans de beaux draps

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Togo/ Droits de l’Homme: le sieur Bassandjé SIKOU (homosexuel) dans de beaux draps

Par la rédaction

 

La scène s’est passée dans la nuit du 23 au 24 décembre 2019 à Agoè un peu plus au Nord de la Capitale Lomé. Selon nos informations recueillies sur place, le jeune homme Bassandjé SIKOU âgé de la trentaine serait en fuite et introuvable depuis quelques jours. Que s’est t-il réellement passé?

Selon toujours nos informations recueillies auprès des témoins oculaires, le jeune homme également locataire dans une maison serait un homosexuel et passait cette nuit-là encore avec un partenaire. Agacés par les visites à répétition de ses partenaires sexuels (hommes), certains cohabitants ont donc alerté la police. Le jeune SIKOU a donc eu la bonne idée de se sauver quelques minutes avant la descente des hommes armés. On ignore à ce jour si le partenaire en question a pris la même direction que le principal accusé.

Depuis, la famille est sans nouvelle de lui et les supputations vont bon train. ‘‘Il a fui de justesse, il a chance!’’, s’est exclamé un colocataire. Un autre quant à lui, pointe d’un doigt accusateur son voisin immédiat qui selon lui aurait vendu la mèche au jeune SIKOU.

Sur le plan juridique, la situation des personnes homosexuelles n’a pas vraiment évolué. Le nouveau code pénal de novembre 2015 (Loi n° 2015-10) dispose en son article 392 notamment : « Constitue un outrage aux bonnes mœurs tout acte impudique ou contre nature commis avec un individu de son sexe. Constitue également un outrage aux bonnes mœurs toute atteinte à la moralité publique par paroles, écrits, images ou par tous autres moyens ».

Et les sanctions sont lourdes pour quiconque poursuivi et reconnu coupable d’un acte d’homosexualité. L’article 393 prévoit que : « Toute personne qui commet un outrage aux bonnes mœurs est punie d’une peine d’emprisonnement d’un (01) à trois (03) an(s) et d’une amende d’un million (1.000.000) à trois millions (3.000.000) de francs CFA ou de l’une de ces deux peines ».

Notons qu’en 2018, près de 128 personnes ont été  poursuivi pour ce motif, selon les chiffres officiels.

En attendant, la famille que nous avons contactée est sans nouvelles de Bassandjé SIKOU et cela inquiète plus d’un. Est-il encore en vie ? A-t-il passé la frontière pour se réfugier dans un pays voisin craignant des représailles? Autant d’interrogations qui restent en suspens.

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