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Le phénomène de stupéfiants et alcool en milieu scolaire devient alarmant, quelles mesures prendre?

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Le phénomène de stupéfiants et alcool en milieu scolaire devient alarmant, quelles mesures prendre?

 

Alors que l’usage des stupéfiants et la consommation d’alcool sont devenus chose normale auprès de la jeunesse, nombreux sont les jeunes apprenants qui en consomment sans craindre les conséquences qui en suivront.

Il n’est plus à démontrer que tous les stupéfiants ( Gué, ganja, marijuana, chanvre indien…) et alcool (whisky, sodabi..) licites ou illicites nuisent à la santé et détériorent l’organisme de tout individu qui en consomme. Malgré les méfaits qui en découlent, les jeunes surtout en milieu scolaire semblent faire de l’utilisation de ces stupéfiants leur activités principales au détriment de leurs études.

Un constat amer, la consommation des stupéfiants et alcools est plus en plus fréquente dans les établissements scolaires du Togo, en particulier ceux du Grand Lomé. Soit les apprenants en consomment avant d’arriver en classe soit dans l’établissement ou en classe aux faces des autres camarades impuissants.

Certains même en ont fait une activité commerciale. Ils deviennent violents et menaçants à l’endroit des autres apprenants, et même des enseignants. Dans leurs sacs se trouvent des armes blanches qui leur servent si quelqu’un veut les inquiéter.

Tout ceci empiète sur leur éducation et leur formation et ils finissent dans les rues augmentant le taux de la délinquance juvénile. Les enseignants dépourvus de toute autorité, sont aussi impuissants et ont peur pour leur intégrité physique.

La DRE dans une note de Service N°033/2022/DR-GL adressée à tous les acteurs de l’éducation, invite ces derniers à sensibiliser les apprenants sur les méfaits de l’utilisation des stupéfiants et la consommation de l’alcool.

Pas de véritables mesures prises par le Ministère de tutelle pour sanctionner les apprenants qui s’adonnent à ce genre de comportements et qui ternissent l’image des établissements. C’est juste alarmant et ceci devient inquiétant car les stupéfiants et alcools se retrouvent à tous les coins de rue dans les quartiers de Lomé.

L’autre danger silencieux en est la consommation de la chicha qui se répand mais se banalise. Myriam Dossou-d’Almeida ministre du développement à la base, dans une récente sortie explique et invite tous les acteurs à une unicité d’actions pour sauver la jeunesse.

« Lors d’une session de chicha, tu inhales 25 fois plus de goudron et 125 fois plus de fumée qu’avec une cigarette. La chicha n’est pas inoffensive, c’est une substance toxique. J’invite toutes les associations de lutte contre la consommation, des drogues et hallucinogènes, les parents, à se mobiliser dans un mouvement de solidarité intergénérationnelle pour sauver notre jeunesse ».

Si vraiment les apprenants d’aujourd’hui constituent le porte flambeau du Togo de demain, alors par quel moyen peut -on ramener cette jeunesse à la raison? La question reste posée!

 

Par Aimé GAVOR, historien et acteur de l’éducation

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